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juillet 4, 2025
# Les bains dérivatifs : bienfaits, mécanismes et précautions
## Introduction
Les bains dérivatifs, aussi appelés « bains de siège à friction » ou « bains de siège froids », sont une méthode d’hygiène naturelle popularisée en France au XIXe siècle par **Louis Kuhne**, naturopathe allemand, puis reprise et modernisée par **France Guillain** au XXIe siècle. Ils consistent à appliquer du froid sur le périnée (la zone entre les organes génitaux et l’anus), avec l’objectif de stimuler la circulation, d’éliminer les toxines, et de rééquilibrer le métabolisme.
Entre traditions anciennes, expériences empiriques et rares données scientifiques, que savons-nous aujourd’hui des effets réels des bains dérivatifs ? Quels sont leurs bienfaits rapportés, leurs limites et leurs contre-indications ? Cet article fait le point.
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## I. Origine et principe du bain dérivatif
### 1.1 L’approche de Louis Kuhne
Louis Kuhne (1835–1901), pionnier de la naturopathie, considérait que la cause première de la maladie était l’accumulation de toxines dans le corps. Il prônait l’usage des bains de siège froids pour « dériver » ces toxines vers les émonctoires naturels, en stimulant la circulation sanguine et lymphatique par un choc thermique localisé. Il s’inscrivait dans une longue tradition d’hydrothérapie, dans la lignée de **Sebastian Kneipp**.
### 1.2 L’adaptation contemporaine par France Guillain
France Guillain a remis cette pratique au goût du jour, l’intégrant à une hygiène de vie incluant une alimentation crue et des “miam-ô-fruits”. Dans ses ouvrages (comme *La Méthode France Guillain*, éd. du Rocher, 2010), elle propose une méthode accessible à tous, utilisant des poches de gel froid appliquées au niveau du périnée pendant 10 à 30 minutes par jour.
—
## II. Les bienfaits rapportés des bains dérivatifs
Les bienfaits sont rapportés principalement par les usagers, les praticiens de santé naturelle, ainsi que par France Guillain elle-même. La recherche scientifique, elle, reste discrète voire absente sur ce sujet précis. Voici les principaux bénéfices avancés :
### 2.1 Amélioration de la circulation sanguine et lymphatique
Le froid appliqué sur la zone périnéale induit une vasoconstriction locale suivie d’une vasodilatation réflexe, ce qui pourrait améliorer la microcirculation dans le bas du corps et favoriser la décongestion veineuse (source : *Hammam, Hydrotherapy and Heat*, in Complementary Therapies in Medicine, 2015).
Cela serait utile en cas :
* de jambes lourdes,
* d’hémorroïdes,
* de congestion pelvienne,
* de troubles veineux chroniques.
### 2.2 Régulation du transit intestinal
De nombreux utilisateurs rapportent une amélioration du transit, notamment en cas de constipation chronique. Cette amélioration serait due à la stimulation des plexus nerveux situés dans le bas-ventre et le périnée, influençant le péristaltisme intestinal.
> 🧠 Note : Il n’existe pas d’études cliniques formelles sur ce lien, mais des données indirectes montrent que la stimulation du nerf vague et du système parasympathique favorise le transit intestinal (source : Browning et al., *Vagal nerve stimulation and gastrointestinal motility*, Neurogastroenterology, 2013).
### 2.3 Effet tonifiant et thermorégulateur
Selon France Guillain, les bains dérivatifs aident à rétablir une bonne température corporelle de base. En naturopathie, on parle souvent d’un effet de “remise en mouvement” des énergies vitales. Certaines personnes rapportent une meilleure résistance au froid, un regain d’énergie, et un sommeil amélioré.
### 2.4 Action anti-inflammatoire
Par la stimulation du nerf vague et du système parasympathique, les bains dérivatifs pourraient participer à la réduction de l’inflammation de bas grade, qui est impliquée dans de nombreuses pathologies modernes (obésité, troubles métaboliques, douleurs chroniques).
> 🔍 Voir notamment : Tracey KJ. *The inflammatory reflex*. Nature. 2002;420(6917):853–859.
### 2.5 Soutien à la perte de poids
France Guillain introduit la notion de “graisses brunes” activées par le froid. Ces graisses, métaboliquement actives, brûleraient des calories pour produire de la chaleur. Bien que ce mécanisme soit confirmé par des études sur l’exposition au froid (source : Nedergaard et al., *Brown adipose tissue in humans: function and therapeutic potential*, Am J Physiol, 2011), il n’a pas été prouvé que les bains dérivatifs seuls suffisent à activer cette thermogenèse de manière significative.
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## III. Contre-indications et précautions
Les bains dérivatifs sont globalement bien tolérés, mais certaines situations nécessitent prudence ou abstention.
### 3.1 Contre-indications majeures
* **Hypothermie** : toute situation où la température corporelle est trop basse. Le froid supplémentaire peut aggraver l’état.
* **Phase aiguë d’infection urinaire ou pelvienne** : le froid peut retarder la guérison ou provoquer des spasmes douloureux.
* **Troubles circulatoires graves** (ex. maladie de Raynaud, artérite sévère) : le froid est déconseillé.
* **Fatigue extrême ou frilosité chronique importante** : risque de baisse de vitalité.
### 3.2 Précautions spécifiques
* **Femmes enceintes** : éviter les bains dérivatifs au premier trimestre. À partir du 2e trimestre, certains praticiens les autorisent sous forme douce et très courte.
* **Enfants et personnes âgées** : surveiller la tolérance au froid, commencer très progressivement (2 à 5 minutes).
* **Pendant les règles** : certaines femmes les tolèrent bien, d’autres non. Écouter son corps.
> ✅ Conseil : Toujours commencer par quelques minutes et observer les effets sur plusieurs jours.
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## IV. Témoignages et limites
Les témoignages sont nombreux, notamment sur les forums de santé naturelle ou dans les ouvrages de France Guillain. Nombre de personnes rapportent une amélioration de leur confort digestif, une énergie plus stable, et une sensation de « décrassage » du bas-ventre.
Cependant :
* Il n’existe **aucune étude clinique randomisée** sur les bains dérivatifs.
* Les bénéfices rapportés restent **empiriques**.
* Le mécanisme d’action physiologique reste **plausible mais non confirmé** scientifiquement.
Les bains dérivatifs relèvent aujourd’hui de la **médecine traditionnelle ou complémentaire**, et non d’une pratique validée par la recherche médicale conventionnelle.
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## V. Conclusion
Le bain dérivatif est une pratique ancienne et toujours vivante, notamment dans les milieux naturopathiques. Il est peu coûteux, simple, et souvent bien toléré, à condition de respecter certaines règles de bon sens. Les bienfaits rapportés sont nombreux, mais reposent essentiellement sur l’expérience des utilisateurs et l’approche vitaliste de la naturopathie.
En l’absence de validation scientifique solide, il est important de rester prudent et de ne pas substituer cette méthode à un traitement médical en cas de pathologie. Mais en accompagnement d’une hygiène de vie globale, les bains dérivatifs peuvent constituer un **outil simple, doux et potentiellement bénéfique**, à explorer selon ses besoins et sa sensibilité.
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## Pour aller plus loin (sources & références) :
* Guillain, France. *La Méthode France Guillain*. Éditions du Rocher, 2010.
* Kuhne, Louis. *La nouvelle science de guérir*. Éditions Dangles.
* Nedergaard, J., & al. *Brown adipose tissue in humans: function and therapeutic potential*. Am J Physiol Endocrinol Metab, 2011.
* Tracey, K. J. *The inflammatory reflex*. Nature, 2002.
* Browning, K.N. & Travagli, R.A. *Vagal nerve stimulation and gastrointestinal motility*. Neurogastroenterology & Motility, 2013.
* K. Ernst. *Hydrotherapy for the 21st century: Evidence or belief?* Focus Altern Complement Ther, 2002.
* Kneipp, Sebastian. *Ma cure santé
juillet 1, 2025
Promos sur le site
juin 30, 2025
Déodorant d’été aux hydrolats de menthe poivrée et d’achillée millefeuille
**Recette fraîche et apaisante pour un quotidien naturel**
Quand les températures montent, notre peau réclame des soins à la fois efficaces, doux et rafraîchissants. Et le déodorant est sans doute l’un des produits les plus utilisés au quotidien. Pourtant, peu d’entre nous réalisent à quel point la qualité de ses ingrédients est cruciale — surtout lorsqu’ils sont appliqués chaque jour sur une zone aussi fine, vascularisée et sensible que celle des aisselles.
Aujourd’hui, je vous propose une recette simple, efficace et 100% naturelle de **déodorant estival**, à base de deux hydrolats que tout oppose… ou presque : **l’hydrolat de menthe poivrée** et **l’hydrolat d’achillée millefeuille**.
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### Pourquoi cette synergie ?
La **menthe poivrée** est connue pour ses propriétés tonifiantes, rafraîchissantes et légèrement antiseptiques. En hydrolat, elle offre une sensation de fraîcheur immédiate, idéale pour les journées chaudes. Elle limite la prolifération des bactéries responsables des mauvaises odeurs tout en apportant un parfum mentholé très agréable.
Mais seule, elle pourrait parfois être trop stimulante ou légèrement desséchante sur une zone aussi fragile que les aisselles. C’est là qu’intervient **l’achillée millefeuille** : apaisante, réparatrice, équilibrante, elle vient calmer les éventuelles irritations liées à la chaleur, au rasage ou au frottement. Elle possède aussi des propriétés légèrement astringentes et anti-inflammatoires, utiles pour maintenir une peau nette, saine et sans rougeurs.
Ensemble, ces deux hydrolats créent une **alliance équilibrée** entre fraîcheur, efficacité et respect de la peau.
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### La qualité : un critère non négociable
Les hydrolats sont de véritables extraits végétaux vivants, et leur qualité dépend directement de la plante, de sa culture, de sa distillation et de sa conservation. Pour un usage **quotidien, sur une peau fine et en contact avec le système lymphatique**, **il est essentiel de choisir des hydrolats de très haute qualité**, idéalement :
* issus de plantes fraîches cultivées ou cueillies sans intrants chimiques
* distillés lentement à la vapeur douce
* conservés sans alcool ni additif
* stockés au frais, à l’abri de la lumière
C’est une garantie non seulement d’efficacité, mais aussi de tolérance, surtout pour les peaux sensibles.
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## 🌿 Recette : déodorant d’été aux deux hydrolats
**Ingrédients pour 100 ml :**
* 50 ml d’hydrolat de menthe poivrée (rafraîchissant, antibactérien)
* 50 ml d’hydrolat d’achillée millefeuille (apaisant, équilibrant)
* 1 cuillère à café bien bombée de **bicarbonate de soude alimentaire** (neutralise les odeurs)
* (optionnel) 10 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse (conservateur naturel)
* (optionnel) 2 à 4 gouttes d’huile essentielle de palmarosa ou de sauge sclarée (si vous les supportez bien et que l’usage des HE est adapté à vous)
**Matériel :**
* un flacon spray de 100 ml propre
* un petit entonnoir ou bécher pour mélanger
**Préparation :**
1. Mélangez les deux hydrolats dans un bol propre.
2. Ajoutez le bicarbonate de soude en fouettant légèrement pour bien dissoudre.
3. Si vous utilisez des huiles essentielles ou de l’extrait de pépins de pamplemousse, ajoutez-les à ce stade.
4. Versez dans un flacon spray, idéalement en verre teinté.
5. Conservez au frais (réfrigérateur ou salle de bain fraîche), et agitez légèrement avant chaque utilisation.
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## 🌬️ Utilisation & conseils
Pulvérisez 1 à 2 pschitts sous chaque aisselle propre, matin et/ou soir selon vos besoins. Ce déodorant est **sans sels d’aluminium, sans alcool, sans conservateurs agressifs**. Il est donc idéal pour les personnes cherchant une alternative douce mais efficace, adaptée à l’été.
Le **bicarbonate** est un excellent neutralisant d’odeurs, mais peut être irritant chez certaines personnes à forte dose ou usage prolongé. Si vous avez une peau très sensible, commencez avec une demi-cuillère à café et augmentez selon tolérance.
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### En résumé
Ce déodorant estival combine la **fraîcheur vivifiante de la menthe poivrée** et les **vertus équilibrantes de l’achillée millefeuille**, dans une formule minimaliste, respectueuse de votre peau et de l’environnement.
✨ Et comme toujours : **la qualité des hydrolats fait toute la différence.**
Optez pour du **bio, local, distillé avec soin**, et votre peau vous dira merc
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